Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hypokhâgnons Khâmarades !

Archives
7 août 2009

LA liste des livres...

Sans_titre

Depuis un certain temps , j'ai envie de vous parler d'un sujet qui fâche, mais je n'ai pas osé, je veux bien sûr parlé de la liste des livres qui nous devons lire avant la rentrée en hypokhâgne, le 2 septembre (et oui la date se rapproche se jour en jour...). Je prends donc aujourd'hui le temps de vous écrire à ce sujet alors que je devrais aller lire et avancer dans mes révisons de pré-rentée.

Alors, parlons de la liste! Une liste que je m'imaginais recevoir le jour de la réunion prévue au lycée fin juin. Grossière erreur! Il aurait été beaucoup trop gentil de nous la remettre en main propre ce jour-là! Non, il fallait laisser ces pauvres futurs hypokhâgneux attendre, les mettre au supplice, leur enseigner la patience afin de les mettre en condition, les préparer à la prépa lors de la réception de cette liste! (je plaisante :D, l'administration ne nous les a pas donner avant car il fallait composer les classes auparavant...)

LA liste. La fameuse liste, à la fois tant attendue et redoutée, que j'ai reçu à la mi-juillet par la poste. Je me souviens de chaque détail de ce jour: je suis tellement heureuse et soulagée de l'avoir ENFIN reçue après tant de semaines d'attente ("La poste l'aurait-elle égaré?" etc) que je la serre si fort que j'en froisse l'enveloppe (ça paraît bête, je sais!); cette enveloppe-même que je commence à ouvrir délicatement, mon coeur battant la chamade, comme si c'était mon bien le plus précieux (alors que ce n'est qu'un vulgaire bout de papier au final), pour finalement la décacheter violemment, faisant preuve d'autant d'impatience qu'une gamine de six ans face à son cadeau d'anniversaire.

Voilà, le moment fatidique est arrivé! Je sors ma précieuse mais non moins terrifiante liste de son enveloppe, et ose jeter un oeil sur la première des dizaines de pages dactylographiées. Je commence à lire avec un mélange d'envie et d'appréhension, et là, mon coeur s'arrête. Je réalise.

Comment pourrais-je lire tout ça en l'espace d'un mois et demi?-Il est vrai que j'ai là, non pas un montagne de livres à dévorer, mais toute un chaîne de montagnes! Entre les 36 000 bouquins en français à acheter et lire, ceux de géo, d'histoire, d'anglais et d'espagnol, sans compter le fichage de livres avant la rentrée et les devoirs à remettre dès les premiers jours de cours! Tout cela fait très peur dans un premier temps!

Il y a aussi la question: Comment vais-je faire pour acheter tout ça? La réponse: faire des choix! Acheter ce qui est obligatoire et pas le reste, et mettre un ordre dans ses priorités!

Pour le moment, je vous avoue que j'ai du mal à avancer, rien d'étonnant pour une procrastinatrice telle que moi! Mais je tente de remédier à ce problème et me force à lire, même si pour le moment la géographie et mon devoir d'histoire sur la révolution française passent un peu à la trappe... (si je puis dire) Je m'y mettrai bien un jour, certainement une semaine avant la rentrée, je me connais! Sinon, pour le moment j'ai littéralement adoré les oeuvres en littérature!

Voilà, je vous ai fait aujourd'hui partager mon ressenti sur cette effrayante liste de livres! J'espère ne pas vous avoir trop assommés et ennuyés... A bientôt pour de nouvelles aventures! M.

Je me retrouve bien évidemment dans les propos de Mandarine, à cette différence près que je ne parlerais pas de LA liste mais DES listes de livres. Car bien que nous n’ayons rien eu en philosophie, les autres professeurs ne se privent pas, chacun mettant en avant le travail demandé par sa matière.

Je pensais moi aussi tout recevoir le jour de la réunion, et si j’ai été surprise de repartir sans rien, je n’irai pas jusqu’à dire que j’en ai été déçue. Pour moi cela signifiait, quelques jours, quelques semaines de tranquillité en plus, sans bouquins à lire dans l’urgence, mais paradoxalement je ne me sentais pas non plus tranquille à l’idée de devoir attendre.

Le jour où j’ai reçu l’enveloppe, je n’ai mis aucune passion à l’ouvrir. J’ai simplement réalisé. Comme tous les autres futurs hypokhâgneux sans doute. J’ai compris ce qu’on attendait de moi. Et pendant une minute, j’ai eu peur. Mais ces pensées s’envolent bien vite car la rentrée est encore loin à ce moment-là. Manque de chance, je n’ai reçu que les listes de langues, il a donc bien fallu que je me débrouille pour obtenir le reste en maudissant l’administration qui a fait preuve d’un zèle tout particulier à mon égard. Mais déjà je remarque en haut d’une liste le chiffre 1, c’est le numéro de ma classe, ce que j’attendais le plus de cette lettre je crois : je me sens enfin en prépa.

Je n’ai pas eu mes livres avant fin juillet car il a fallu tout commander. Habitant en province, je n’ai pas pu profiter des bonnes affaires des bouquinistes parisiens et j’ai tout acheté neuf. Je tiens à le dire, c’est un investissement. Et c’est seulement un début, car je n’ai rien acheté ni pour le français ni pour le latin mais je suppose que ça viendra en temps voulu. Sans doute une compensation de ce qu’on ne paye pas de frais d’inscription en prépa.

Dressons un petit bilan de l’avancement de mes travaux en ce début de mois d’août : ça n’est pas très glorieux à vrai dire. Les livres anglais que nous allons étudier ont été lus, certes, mais en français. Aucune lecture obligatoire en français donc je lis au gré de mes envies. Un fichage laborieux et un manque d’intérêt pour la géographie. Mais je reste enthousiaste ! Je n’aurai pas tout lu pour la rentrée (qui pourrait ?) mais j’en aurai lu suffisamment pour avoir bonne conscience. Et puis je ne serai pas la seule à ne pas avoir tout lu (oui, ça aussi c’est pour me donner bonne conscience). Profitons des vacances avant de nous y remettre. Juste encore un peu. L.

Publicité
27 juillet 2009

Once upon a time...

Sans_titre_7


1) Pourquoi ce blog?

Nous voulions tout simplement garder une trace de notre hypokhâgne, (de la souffrance psychologique, et peut être physique, que nous allons devoir endurer au cours des mois à suivre- non je plaisante!) et permettre à d'autres futurs hypokhâgneux d'avoir un aperçu de ce qu'est la vie en prépa grâce à quatre impressions et ressentis différents, et ainsi de casser les a prioris et préjugés sur la prépa. M.

2) Qui sommes-nous et comment nous sommes-nous connus?

Bon, je me lance! Je suis Mandarine, une ancienne lycéenne, bientôt hypokhâgneuse et je viens du fin fond du Vexin français où j'ai passé mes années lycée et mon bac littéraire en juin dernier. Que dire à part que je suis une fille normale, qui a une peur bleue des examens, mais qui adooore la compétition (on est bien en prépa, non?)et qui se demande comment elle en est arrivée là. Sinon, bien sûr j'adore lire de tout, de toutes les époques de l'Antiquité jusqu'au 19ème siècle, d'Ovide à Balzac en passant par Pascal (philosophe auquel je rends un véritable culte!). J'écris un peu, en particulier de la poésie, je cuisine, je sors avec mes amis, je fais tout ce qu'un jeune fait habituellement. Ha! Une caractéristique: j'adore observer les gens et analyser leur comportement, leur caractère. Non, je ne suis pas une psychopathe à la recherche de sa proie, seulement une jeune fille curieuse et intéressée par le monde qui l'entoure (d'où la prépa, nan?)! Voilà, je crois que c'est tout! Je vous laisse vaquer à vos vaines distractions qui vous empêcheront de penser à la mort. (Pascal).M.

Je suis pour ma part le seul intervenant mâle sur ce blog haha! Je viens d'un petit lycée provincial et j'ai obtenu mon bac ES avec une mention bien. Autant avouer tout de suite que je suis assez complexé par ma culture de ES, certes plutôt fournie, mais qui me semble au fond peu utile pour une prépa littéraire ! J'ai rencontré Luzii sur le forum Prépa.org. Nous serons dans la même classe et nous vous ferons aussi part de notre expérience en internat. Luzii m'a ensuite présenté Mandarine, puis Hummingbird. On peut donc remercier internet, les forums, facebook et msn qui vont nous permettre de ne pas connaître cette sensation oppressante de débarquer dans une nouvelle école avec la peur de se retrouver seul ! S.

Je viens tout droit de la terminale littéraire également. Abandonnant lâchement Blaise et Giuseppe dans mon lycée de la région parisienne, je me tourne désormais vers la prépa littéraire en compagnie de mes trois collègues. L’univers d’Internet est plein de ressources, et c’est grâce à lui que nous avons pu entrer tous en contact, avec Mandarine tout d'abord via Facebook, qui sera dans ma classe, puis Luzii et enfin Skinny. Une chance, qui nous permettra d’affronter l’univers paraît-il impitoyable qu’est la prépa, et d’avoir moins d’appréhension quant à la rentrée vers l’Inconnu! En quelques mots puisqu’il faut se présenter, je suis une fille très portée sur les arts et la communication, bref un profil assez banal de littéraire qui explique pourquoi je suis ici. H.

Pour être succincte, je suis une jeune fille de 17 ans et je sors d’une terminale littéraire. Quoi de plus banal me direz-vous pour quelqu’un qui entre en hypokhâgne ? Après avoir côtoyé moi aussi Blaise, Giuseppe, Pierre Ambroise François et William dans mon lycée de Province, il m’est apparu que ma tendance à la procrastination ne serait pas un frein à mes ambitions et à mon entrée en hypokhâgne – avec un peu (beaucoup) de volonté. C’est pourquoi je me lance à la poursuite de cette fantasque tentatrice, l’aventure ! (Vous aurez reconnu une citation de Harry Potter mais on a les références qu’on peut avoir, hein). L’essentiel pour moi était de trouver mes futurs khâmarades avant la rentrée, je n’ai donc pas hésité à les débaucher un peu partout, que ce soit sur les forums ou sur un réseau social bien connu. Pour avoir le plaisir de parler avec eux, les lectures estivales prônées par nos futurs tyrans de professeurs attendront. Tant pis, comme dit Rimbaud, « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans »… L.


3) Qu'est ce qu'une prépa littéraire? Et pourquoi la prépa?


La prépa, littéraire du moins, convient parfaitement à tous les élèves qui ne souhaitent pas encore se spécialiser, qui n’ont pas d’idée précise de ce qu’ils comptent faire plus tard car l’enseignement y est pluridisciplinaire et de qualité. On dit souvent que la prépa n’est jamais une année de perdue. C’est vrai si l’on considère qu’elle nous permet d’acquérir un bagage culturel important et que grâce à un système d’équivalences avec les universités, nous ne perdons pas notre année.

Vous retrouverez la prépa sous plusieurs appellations.

En version courte : CPGE et en version longue : Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles. Cependant ces termes s’appliquent aussi bien à une prépa à vocation scientifique, littéraire, etc. Pour nous les littéraires, on parlera très simplement de prépa littéraire avec sa classe de Lettres Supérieures (première année) et de Première Supérieure (deuxième année), et de manière plus pompeuse d’hypokhâgne (première année) et de khâgne (deuxième année).

La première année ne se redouble pas (en théorie car en pratique si vous avez été très malade dans l’année ou eu de gros soucis familiaux par exemple, votre situation peut être examinée.) La deuxième année en revanche peut se redoubler, on parle alors de « khûbe ». C’est le cas souvent des personnes qui désirent entrer à l’ENS et qui ont été sous-admissibles ou admissibles à l’issue de leur première khâgne, ou bien de ceux qui veulent tenter Sciences Po Paris. Rappelons au passage que l’IEP de Paris n’est désormais accessible qu’à bac+0 ou bac+3 contrairement aux IEP de Province qui sont toujours accessibles à bac+1, c’est-à-dire à l’issue d’une hypokhâgne. Vous suivez ?

Néanmoins il convient de garder à l’esprit que même si l’ENS est le débouché naturel des hypokhâgneux, seule une minorité y rentre effectivement. Les autres se dirigent vers les écoles de commerces (grâce à une banque commune d’épreuves mise en place récemment), les écoles de journalisme comme le CELSA, les écoles de cinéma (FEMIS, Louis Lumière) ou encore les concours de la fonction publique… Et n’oublions pas la fac ! Car après tout, beaucoup d’étudiants en fin d’hypokhâgne ou de khâgne décident de rejoindre les bancs de la fac grâce à un système d’équivalences. Ils y réussissent très bien paraît-il.

« Paraît-il »… Oui cette présentation reste théorique. Car si nous savons que la prépa ne sera pas une sinécure, qu’elle demande un engagement, de la rigueur, un investissement personnel conséquent, il n’empêche que sous nommes encore loin de savoir ce qui nous attend. L, H M et S.

Je fais partie de ces nombreux hypokhâgneux qui n'ont que Sciences Po en tête ! Je souhaite ainsi passer le concours commun pour les 6 IEP de province l'année prochaine. Si j'échoue et que mon niveau me permet de poursuivre en khâgne, mon objectif sera alors de "khûber", c'est-à-dire de poursuivre une troisième année en prépa, pour ensuite tenter Sciences Po Paris cette fois. Mais pour l'instant, je me focalise sur cette année en hypokhâgne qui s'annonce très studieuse... S.

Quant à moi, je suis l'un de ces "spécimens" allant en prépa littéraire à ne pas vouloir tenter ni l'ENS (Ecole normale supérieure) ni Sciences po (Sciences Po c'est le Maaaaaaaaal, il ne faut pas y aller!). Donc je vais faire ces deux années (enfin deux si j'ai le niveau et de la chance) dans l'espoir d'acquérir un peu de méthode et beaucoup d'organisation afin de faire de la véritable procrastinatrice que je suis une étudiante modèle (on y croit!!). Vous l'avez compris, ces deux années me permettront donc de m'organiser et  de réfléchir à mon projet d'avenir, qui semble pour l'instant tout tracé, (moi qui suis une passionnée de littérature antique, je voudrais faire des lettres classiques) mais qui est relativement souvent remis en question par mes doutes sur les débouchés d'une telle filière... oui car à part devenir prof... bah c'est un peu le néant!  Enfin, nous verrons ce que l'avenir nous réserve à tous, hypokhâgneux, lycéens, étudiants...  Sur ce, "Ave, moritura vos salutat!" M.

Pourquoi tu vas en prépa ? Vaste question… Je n’ai entendu parler de la prépa que quelques mois avant la clôture des vœux sur Postbac. Mes professeurs ne m’ont jamais conseillé d’aller en prépa, ce sont mes amis qui m’y ont encouragée. Je dirais déjà que je ne veux pas encore me spécialiser. J’aime toutes les matières mais sans avoir de véritable passion pour l’une d’elles. J’aime beaucoup l’italien, mais je ne sais pas encore si je veux vraiment m’investir dans cette langue et surtout je suis consciente du manque de débouchés que cela implique. En fait je crois que je compte sur la prépa pour découvrir ma vocation, mais surtout j’attends d’elle un solide bagage culturel, bagage dont je crois cruellement manquer. Je ne vise pas spécialement l’ENS, ou Sciences Po, mais je ne me ferme aucune porte. En voilà une réponse évasive ! Je ne dis pas que je compte aller en prépa en touriste, seulement je crois que c’est le meilleur moyen pour moi d’élargir l’horizon des possibles et de me donner les moyens de réussir. L.


La prépa, du "Je t'aime. Moi non plus". La première fois que j'en ai entendu parlé, c'était en Première, et les quelques informations qui m'ont été données m'ont suffit à dire "Même pas en rêve". Et pourtant.  Ce n'est clairement pas une vocation subite pour l'école normale sup' qui m'a finalement fait cliquer sur cette prépa via notre ami national Admission-postbac, mais quelques dialogues, quelques professeurs, qui vous font clairement comprendre que la prépa est une formation certe très dure, éprouvante, mais très enrichissante, offrant un éventail d'opportunités plus attrayantes que la FAC. Alors c'est un test, un défi aussi que je me lance, si ça passe tant mieux, sinon, tant pis, j'aurais au moins tenté. Et comme on dit, une année en prépa, même si elle n'aboutit pas, n'est pas une année de perdue. C'est l'aventure! H.


Publicité
Hypokhâgnons Khâmarades !
Publicité
Publicité